36ème Journée Internationale des Droits des Femmes : Et si on valorisait un peu plus les femmes ?
Aujourd’hui, nous fêtons la 36ème Journée Internationale des Droits des Femmes sous le thème : « Leadership féminin : Pour un futur égalitaire dans le monde de la Covid-19 ». Une journée spéciale pour les femmes, une journée où leurs droits sont mis en avant. S’il y a deux questions que je me pose, c’est tout d’abord de savoir est-ce que ces dernières sont conscientes du fait de l’importance de cette journée ? Et de l’autre côté, je me tue à me demander si une journée suffisait aux femmes pour revendiquer leurs droits après tout ce qu’elles endurent au quotidien ?
Dans la peau d’un homme, on se dit certainement que c’est très évident pour ces femmes au quotidien. On continue à penser que nous avons les mêmes chances de réussite homme comme femme, jusqu’au jour où étant homme, on entend des choses venants de celles-là qui nous ont donné la vie. Je vais aller avec un peu plus de subjectivité, car je me sens davantage impliqué. Après tout c’est ça le bloging.
Durant ces derniers jours, j’ai appris beaucoup de choses des femmes, surtout dans leur quotidien au boulot. Des interviews, en passant par des débats organisés à l’occasion de la 36ème édition de la Journée Internationale des Droits des Femmes, j’en ai vraiment compris des choses. Le cas qui a le plus fragilisé mon émoi est celui de Marie Gabrielle MFEGUE, journaliste culturelle d’un parcours ahurissant, qui n’a laissé que pour seule parole son travail. Dans une interview exclusive, elle nous relate son parcours remplit d’embuches et d’oppositions. Une partie de ces obstacles était carrément dû à son statut de femme. Du harcèlement sexuel, en passant par le manque de considération pour son activité, elle a dû travailler deux fois plus que ses collègues hommes, pour se faire une place dans le milieu. Aujourd’hui elle est appelée par ses collègues la papesse, une dénomination féminine du mot pape, pour ainsi signifier son degré d’intelligence et de professionnalisme dans son travail. Je vous invite à suivre l’interview en question ICI.
C’est une histoire parmi tant d’autres, dont vivent les femmes en majorités durant leurs activités professionnelles. Et c’est ainsi que lorsqu’une femme réussit dans notre société, on sous-entend qu’elle a couché avec X ou Y pour avoir une somme d’argent, ou même pour obtenir tel à tel poste à responsabilité. D’où un questionnement dans un article publié en début de ce moi Pourquoi la réussite des femmes dans le showbiz au 237 est liée à la prostitution ? S’il y a quelqu’un pour me répondre j’aimerai vraiment avoir son raisonnement.
Les femmes toutes qu’elles soient, ont leur place dans cette société. On a des femmes aussi brillantes soient-elles, qui continuent à redorer l’image du Cameroun, et de l’Afrique en général. De la brillante journaliste culturelle comme Marie Gabrielle MFEGUE en passant par l’écrivaine Djaïli Amadou Amal, jusqu’à la footballeuse NJOYA Ajara pour ne citer que celles-là, occupent une place importante.
Alors pour cette 36ème Journée Internationale des Droits des Femmes, c’est l’occasion pour elles de réfléchir sur cette journée autour des échanges instructifs, afin de sensibiliser plusieurs, qui prennent des chemins dérisoires. Et non une journée qui se résumerait à coudre un pagne et festoyer jusqu’à devenir soûle.