AfriLabs au service des Hubs !

Le vendredi 18 février derniers a eu lieu l’ACBP (Programme de Renforcement des Capacités d’AfriLabs) au Krystal Palace. Un programme tenu par AfriLabs pour les hubs. C’est d’ailleurs une échéance après deux jours d’ateliers physiques.
AfriLabs est une organisation en réseau de 320 Centres d’Innovation Technologiques répartis dans 51 pays Africains. Elle est actuellement dirigée par Anna Ekeledo, actuelle PCA, dont la vision est de développer des programmes et construire des partenariats qui soutiennent des Hubs d’Innovation Africaines et d’autres parties prenantes.
Le programme ACBP
AfriLabs au fil des années a mené des recherches sur les besoins des Hubs Africains, les lacunes en matière de capacités et les meilleures pratiques nécessaires à la création de startups africaines prospères. Sur la base de ces recherches, AfriLabs a connu une série d’initiatives ciblant des pôles d’innovation. Ces initiatives ont été mises à jour et développées des Programmes de Renforcement des Capacités d’AfriLabs (ACBP). Le programme est conçu pour doter les Hubs technologiques des compétences nécessaires à améliorer leur capacité, à soutenir le nombre croissant de startups et de PME dans leurs communautés en Afrique.
La mutualisation des efforts
Durant cette journée de workshop, nous avons eu des échanges avec des responsables de startups, mais aussi des représentants étatiques de différents ministères. C’était entre autre le CEO et co-fondatrice d’EJARA Nelly Chatue Diop, un représentant de l’entreprise CAN, Mme Mballa représentante du Ministère des Petites et Moyennes Entreprises, et Nkotcha Marcial du Ministère des Postes et Télécommunications pour ne citer que ceux-là. Le constat est clair et d’après le représentant de CAN, « L’argent n’est pas le plus difficile à trouver. Le plus difficile à trouver ce sont des projets porteurs.» C’est d’ailleurs ce que le MINPOSTEL via Marcial a essayé de nous prouver. En effet, de 2008 à 2011 le MINPOSTEL avait un programme d’accompagnement des projets prometteurs. Le souci est qu’il n’y a pas eu un retour favorable. Le problème était le manque de traçabilité des fonds injectés sur les différents projets.

Pour le Ministère des Petites et Moyennes Entreprises, le gouvernement est conscient de la place qu’occupent les PME dans le développement économique du Cameroun. L’appui à la création des PME, l’incubation etc… sont codifiés dans les textes de ce ministère, pour montrer justement la place importante qu’occupent les PME. Il faut aussi préciser que le gouvernement dispose d’une pépinière d’entreprises à Edea où sont notamment encadrés les promoteurs d’entreprises.
Il faut surtout préciser qu’« on construit pour un écosystème local, mais on est dans un monde global », c’est ce qu’a tenue à dire Nelly Chatue. Autrement dit il est important d’impacter notre pays, notre continent, mais il serait surtout important d’universaliser nos créations, parce qu’on le fait aussi pour le monde.