Le samedi 22 mai dernier, se tenait à l’institut français de Douala deux concerts privés avec pour tête d’affiche le grand nom du makossa BEN DECCA. Déjà prévu à la base en un seul spectacle, c’est face à l’affluence des fans, que l’équipe de l’institut français a pu trouver un arrangement considérable avec le chanteur en vue de satisfaire le maximum de fans en deux représentations successives. Entre émotions, hommages et surprises, revenons sur cet évènement marquant de la culture musicale en ces temps de pandémie.
Un conditionnement pointu pour un évènement très attendu.
Annoncé depuis plusieurs semaines déjà par l’institut français, et par différents médias, le concert privé de Ben Decca était un évènement de grande envergure qui a été très bien reçu par le publique qui s’en est aussitôt approprié question de ne pas le rater. BEN DECCA étant comme une éminence dans le domaine du makossa, connaissant également la rareté de ses spectacles, c’est avec beaucoup d’engouement que de nombreux fans de la musique de l’artiste se sont empressés dans les réservations. Mais COVID oblige, un spectacle ne devant pas dépasser 50 spectateurs, il a fallu faire énormément de malheureux. Mais c’est pour tout l’amour qu’il a pour sa communauté de fans que le chanteur aux octaves spéciales a accepté de faire un second show dans la même soirée question de satisfaire le maximum
de personnes possible.
De ses anciens succès aux hommages à ses MENTORS
La soirée a débuté aux alentours de 19h15 à cause de la pluie. Mais c’est avec ses premières gloires que le natif du canton EBELE (Deido), a lancé les festivités de ses spectacles. Entre ses premiers solos et ses duos avec sa sœur Grace Decca tels que sontanele et osi dimbea (plus récemment repris par la jeune chanteuse Sandrine Nanga), le chanteur a revu son répertoire pour le plus grand bonheur de ses fans dans la salle de spectacle de l’IFC de Douala. Comme pour dire qu’un grand homme ne se fait jamais tout seul, BEN DECCA a tenu à rendre hommage à trois de ses plus grands mentors. Il s’agissait en effet de Salle John, Misse Ngoh François et l’incontournable Eboa Lottin. C’est en reprenant et en adaptant les emblématiques titres de ces grands noms du makossa que l’interprète de Se oa nu(récemment repris par Cysoul) a voulu mettre en avant ceux qui lui ont permis de forger le Ben Decca qu’il est aujourd’hui.
L’émotion, sa marque de fabrique
Après ces différents hommages, c’est à la surprise de tous que l’artiste et son orchestre a improvisé un « JOYEUX ANNIVERSAIRE » à l’une de ses inconditionnelles fans, une certaines Danielle Sounita qui avait eu un an depuis le début du mois de mai. L’émotion était à son comble avec une birthday girl toute émue. Pour clôturer son show, le romancier du makossa est revenu sur ses plus belles chansons d’amour aux titres desquelles son dernier succès souffrance d’amour pour terminer par ce qu’il a créé comme l’hymne d’honneur de son canton Ebélè o boso, pour le grand plaisir des SAWA présents dans la salle.
Avec ce concert, BEN DECCA a frappé d’un coup de maitre sa notoriété dans le makossa et dans la culture camerounaise en général, confirmant ainsi que même avec l’âge, il reste l’inébranlable du makossa made in CAMEROON.
