Culture

CARTE BLANCHE A SALATIEL : « les femmes me trouvent ennuyeux…»

En prélude au concert de présentation de son album intitulé « Africa Represented », SALATIEL durant trois jours a organisé un atelier d’apprentissage en vue de tendre la main aux passionnés de l’art musical, à l’IFC de Douala.

Initialement prévu pour 10h, l’atelier ouvrira ses portes avec du retard et cela sur l’œil bienveillant du public ayant répondu massivement présent. Après un rappel sur l’épisode précédent la séance du  travail peux ainsi débuté.

Le thème mis en exergue hier jeudi 06 mai dans le cadre du programme CARTE BLANCHE A SALATIEL était centralisé autour du management artistique. L’atelier pour l’occasion fut introduit par Gervais Ngongang (Manager- producteur)

Sur la question des qualités d’un bon manager, le directeur artistique de Universal music Cameroun émets des conseils suivants :

  • Connaissance absolu de son artiste
  • Maîtriser le volet production, édition, communication, distribution.
  • Être professionnel

« Il s’agit ici d’un point hyper stratégique, bien ficelé au niveau du contrat de clause entre le manager et l’artiste car le manager est la vitrine par excellence de l’artiste. L’engagement via la passion est une nécessité car si l’artiste n’existe pas, le manager également n’existera pas, par conséquent l’un sans l’autre n’a point de valeur existentielle » explique le patron du label Big Dreams.

Sur la gestion de l’image de l’artiste, l’ex-manager de Locko rétorque « Il faut entretenir un rapport objectif avec l’artiste et avoir un rapport subjectif avec l’extérieur ».

Présent dans le panel, l’artiste Stanley Enow n’a pas manqué de prodiguer des conseils « la politique est comme le management »  sur ceux il est important de mieux combiner le fond à la forme. Le fond, ici désigne la qualité de la musique tandis que la forme met en avant l’aspect marketing du produit car « look good is a good business ».

Le volet marketing  était mis en place par Armand FON (photographe) et  Cool Kid (graphiste-musicien)

Ces deux passionnés de L’éclat de l’art brut dans toute sa splendeur ont illustré les points majeurs dans la création d’une œuvre artistique après production. Il est ici question de l’élaboration de la maquette  finale en vue de présenter le produit au public. De l’aspect créatif de l’album via la charte graphique mettant en exergue le concept. En quelques mots il s’agit de la communication artistique.

D’après Armand Fon seul le travail doit primer c’est-à-dire si vous voulez que l’on vous prenez au sérieux alors prenez-vous d’abord au sérieux.

Côté anecdote celle-ci était au rendez-vous, SALATIEL « les femmes me trouvent ennuyeux, je vous jure ne vous souciez pas des plaquettes de chocolat que vous voyez, je suis toujours à la piole ou alors au studio…»

Rappelons que le boss du label Alpha Better Records compte à son actif plusieurs collaborations à l’instar de la plus médiatisé, celle de Beyoncé. Il a également remporté des prix tels que le canal d’or 2019 du meilleur artiste masculin, le prix du meilleur artiste de l’Afrique centrale aux AFRIMA 2019.

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