Artistes engagés : que deviennent les partisans de l’opposition ?

Deux années après les marches pacifiques du MRC, nous nous questionnons sur la « disparition » subite de Larim. Pour information, c’était un jeune rappeur en herbe pas vraiment connu du public, mais perdu totalement de vue depuis bien longtemps aujourd’hui. Que s’est-il passé ? Nous remontons l’histoire dans cet article.
Il y a quelques années, le jeune rappeur Larim comme la plus part des artistes avait une présence sur le digital. C’est-à-dire au minimum une page Facebook et une chaîne YouTube où il avait pris la belle habitude de partager des contenus. Des contenus différents des autres et typique des artistes engagés. Autrement dit, critique du pouvoir en place, dénonciation des malversations et des détournements des deniers publics. Une activité qui a été mal reçue et mal perçue, ce qui a conduit à l’éradication de cette présence. Et d’après certaines informations, elle aurait été supprimée par les autorités.
Plus loin encore, des sources révèlent qu’après les élections d’octobre 2018, le rappeur s’est activement engagé comme partisan et militant du parti politique MRC. Participant ainsi à toutes les manifestations pacifiques qui ont eu lieu dans la ville de Douala entre 2019 et 2020. Et ces différentes marches étaient sous la houlette du président du MRC Professeur Maurice KAMTO.

Pour rappel mémoire, en octobre 2020, il préparait la sortie d’un album. Il avait d’ailleurs réussir à faire un topo sur la toile pour l’annonce. Mais le gros souci était au niveau du financement. Et finalement il n’avait pas réussi à sortir ce projet. Mais finalement serait-ce un problème de financement où le problème serait ailleurs.

Et depuis cette période, il a été perdu de vu. D’autres sources nous révèlent qu’il a été à deux reprises détenues temporairement par les forces de l’ordre pour la participation aux manifestations non autorisées, tentative d’homosexualité etc… Aujourd’hui, on se pose la question de savoir où est-il ? Il serait vraiment réfugié en occident comme l’affirme nos sources ? Étant rappeur en herbe, les forces de l’ordre l’auraient définitivement incarcéré afin de ne pas lui permettre d’être un problème pour le système en place ? Créer des mouvements de jeune pour inciter la population a la révolte ? S’il est en liberté, pourrait-il vivre au Cameroun librement ? Exercer ce métier de rappeur engagé, s’exprimer librement dans ses opinions et orientations, Sachant le malheur dans lequel les partisans de l’opposition et autres finissent ? Il ne serait pas devenu une proie à faire taire pour le gouvernement ? Voici des multiples interrogations dont nous même n’avons pas de réponses.