Femme nue, femme noire : Le roman au service de l’éducation féminine
Femme nue, femme noire est un ouvrage de Calixthe Beyala qui a été édité par Albin Michel en 2003. Irène Foto l’héroïne, voleuse et nymphomane, rencontre un jour Ousmane qui la recueille, et deviendra son épouse. Entre passion-Amour-Trahison, la fille ébène resuira t’elle son pari ?
La couverture de la fable très belle et assez envoûtante suscitant ainsi la curiosité du lecteur. Irène Foto, une jeune femme à peine sortie de l’enfance se heurte aux passions divertissante de la vie.
D’une belle plume l’auteur nous entraîne au cœur d’une bidonville Africaine mettant ainsi, en exergue les conditions de vie précaire d’une adolescente délaissée à son propre sort. Dès-lors son quotidien est rythmé de violence, misère et dépravation des mœurs. L’héroïne ici, présente une jeune fille matérialiste et ambitieuse, au cœur empli d’espoir et de rêves. Via ce tableau peint de pessimisme et de mélancolie un cours magistral est pointé. Celui de l’amour que l’auteur porte à l’Afrique. Femme nue, femme noire conjugue l’originalité, la force et l’humour de l’auteur. « Femme nue, femme noire, vêtue de ta couleur qui est beauté [ …. ] Ces vers ne font pas partie de mon arsenal linguistique. Vous verrez, mes mots à moi tressautent et cliquettent comme des chaines. Des mots qui détournent, déglinguent, dévissent, culbutent, dissèquent, torturent. Des mots qui fessent, giflent [ … ] Que celui qui se sent mal à l’aise passe sa route. » Par ces propos, Irène incarne la volupté de l’Afrique, mais aussi sa misère et ses pulsions délétères.
En somme, l’auteur de nationalité camerounaise via cette œuvre invite parents et administration compétente ( Ministère de l’éducation…) a jouer chacun leur rôle respectif en vue d’une ÉDUCATION descende pour un Cameroun plus rayonant.