Le jour où j’ai arrêté le blogging…
Moi, moi, moi…
Je n’étais qu’un blogueur dans la masse, aucune carrière stratégique
J’attendais que mon blog marche, mais il était paraplégique
J’ai décidé de m’y lancer après un an et demi à la CRTV
J’avais la certitude qu’il fallait prendre de l’élan pour aller plus vite
Moi, moi, moi…
J’ai beaucoup hésité et parfois j’ai même été désespéré
Mais, malgré toutes les difficultés, j’ai toujours persévéré
Je me suis fait la promesse de marquer le pas
Même si je n’avais pas le soutien de mon papa
Moi, moi, moi…
Je me suis entêté voire rebellé parfois
Oui, personne ne voulait croire, même ma mère n’y croyait pas
Je l’entendais souvent dire « tu as tout le temps ce téléphone qui te colle ! »
« Tu y pianotes à longueur de journée au lieu d’aller à l’école ! »
Mes proches ont dénigré, insulté et sous-estimé
Mais jamais ma détermination et mon zèle n’ont été décimés
J’ai eu des bâtons dans les roues, mais les roues ont été plus fortes
La machine a continué à marcher même sous petite escorte
Moi, moi, moi…
J’ai réussi à faire tourner la tête de tous les détracteurs
Car ils ont parié que je ne tiendrais pas trois mois, mais malheur !
Ça fait aujourd’hui trois ans, trois ans que l’aventure dure
Aujourd’hui, la voie est peut-être rocailleuse, mais l’issue est sûre
Moi, moi, moi…
Je n’ai jamais cessé de travailler d’arrache-pied depuis le début
L’excellence et m’a consistance sont et demeurent l’ultime but
Même s’il est dit que je fais la différence par mes aptitudes et mon talent
Je n’ai jamais rien réalisé qui m’ait fait sentir exceptionnellement compétent
Bref, peu importe…
Si vous venez d’entrer dans mon cerveau, pardonnez le désordre !
Merci à ceux qui ont refusé de m’aider, ils m’ont aidé à aller pousser toutes les portes
Grâce à eux je n’ai plus peur des chiens, car bien des fois, je me suis fait mordre
Moi, moi, moi…
J’ai encore tous mes souvenirs intacts
En vrai, le déclic a été il y a un an avec le concours africain de créateurs de contenu « ADICOM DAYS »
Où ma participation a été rendue possible grâce à un très précieux contact
Personne n’en revenait et moi en premier, et c’est depuis ce jour que ma propre maman a commencé a me félicité, et bienvenue les happy days !
Bien avant ,il y avait la rencontre avec un homme, un nom
Etienne Talla, ce précieux contact, non, cette pierre précieuse !
Il a toujours été un mentor pour moi, et a supporté tous mes démons
Mes remerciements ne seront jamais assez pour sa présence inconditionnelle et gracieuse
Par la suite, le vent et le temps m’ont mené à un de mes premiers cours de chimie
J’ai effectivement pu voir un atome, un atome tout différent par sa grandeur et sa vision
Même si j’étais débutant, lui, Atome n’a pas manqué de soutenir mes actions
Et malgré nos différences, il y a immédiatement eu une parfaite alchimie
Moi, moi, moi…
Je ne pourrais jamais oublier, le manager de mon manager, le boss Souleymane Guindo
Qui était toujours là quand le monde m’a tourné le dos
Et sur la route, de belles âmes, de belles têtes et de belles plumes
Rencontrées dans cet univers où on est aveuglé par la brume
Des jeunes passionnés, travailleurs, mais surtout amicaux
Serge Bonny, Mina Polo, Kimy Ndie, Yannick Belleti, Ronel Tedeffo, et les autres, naturellement font écho
Moi, moi, moi…
Je ne suis ni le premier ni le dernier à faire ce travail
Mais avec ce que je fais et compte faire, j’espère impacter
Aider à fructifier un secteur bondé de monde où il faut se surpasser
J’ambitionne faire bouger les lignes et embellir le bercail
Je sais que je dois être fort, résilient, intrépide et rester dans le timing
Depuis LE JOUR OÙ J’AI ARRÊTÉ LE BLOGGING
Texte : Borrin KAMGUIA
Relecture : François Bidjang
Shooting : Le Photofieur 237